Le meurtre par balle de l’homme remonte au 09 août 2025 au village MWILU, dans la province du Lualaba. Dans la concession de l’entreprise THOMAS MINING, les agents observent une grève sèche lorsqu’une manifestation éclate. C’était à l’aube du 06 Août 2025, les coups de feu sont ouverts pour disperser ce mouvement devenu embêtant pour la société.
Dans cet affrontemment, JONATHAN KASHALA, l’un des travailleurs en sort victime de la bavure policière. Il est touché par une balle. Dépêché d’urgence dans un centre hospitalier, au quartier KAKIFULUWE, à KOLWEZI, l’infortuné ne va pas survivre. Il succombe à ses blessures.
Selon les témoins de cette macabre scène, la victime a été fusillée par une balle réelle. Tirée par un élément de la police commis à la garde des installations de l’entreprise THOMAS MINING. Pourtant, le mouvement de grève se déroulerait pacifiquement. “Nous étions en train de nous diriger vers la société THOMAS, en scandant des chants pour récupérer nos collègues qui étaient encore en service. C’était une grève pacifique. Il n’y avait pas de désordres. Et, arrivée au niveau de la société, les éléments de la police se sont mis à tirer des balles réelles pour nous disperser, notre collègue de service sera alors touché” déclare un agent, témoin de l’événement malheureux
D’après, certaines indicrétions au sein de l’Entreprise, “les travailleurs ont tenu la grève pour une réclamation que la société aurait déjà réalisée. Pour eux, il manquerait que quelques points que la société n’a pas encore accomplis. La police prétendait disperser les agents qui semaient du désordre et monsieur Jonathan qui voulait à tout prix prendre à la dérobée l’arme d’un policier. Ce qui justifie la balle qu’il a reçue par inadvertance.Trois jours plus tard il sera déclaré mort“

Le samedi 16 Août 2025, la famille vient assiéger la barrière de l’entreprise THOMAS MINING. Certains agents ont vu l’accès à leurs postes être bloqué pendant quelques heures suite à cette vive présence. Et, une délégation des membres est reçue par les responsables de la société. Aucune information n’avait filtré au sortir de leurs échanges jusqu’à ce jour.

Cependant, dans le mémo de ces grévistes consulté par la rédaction de sautiyalualaba.com, les manifestants reclamaient l’augmentation de salaire de base pour tout employé(e), amélioration des primes et avantages liés au travail tels que la scolarisation des enfants, les soins médicaux, la farine et autres. En y ajoutant un congé annuel puis un repos.
Outre cela, Ils exigeaint aussi le respect des jours fériés, samedi et dimanche, pour ceux qui travaillent la journée, conformément à notre code du travail. Avoir droit à un décompte lors du licenciement d’un ou plusieurs employé -s-. Installer un banc syndical, signer des contrats après chaque six mois, valable par le code du travail.
Ce cas de meurtre et plusieurs autres violations des Droits de l’Homme passent sous l’omerta. D’aucuns fustigent le silence et inaction des autorités locales face à la maltraitance des travailleurs Congolais au sein des Entreprises Chinoises.
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