Depuis février 2025, une centaine d’habitants du bloc MANOMAPIA, dans la commune urbano-rurale de FUNGURUME, au Lualaba, sont dans un désarroi total. Ils sont voués à la délocalisation par l’entreprise minière TFM (TENKE FUNGURUME MINING). Mais le processus se déroule à pas des tortues ou presque déjà cloturé. Cette population est clouée dans une misère. Insécurité, maladies cutanées et respiratoires, manque d’eau potable, centre de santé et établissement scolaire.

Wangu Radio Télévision, une chaine locale, précise que, près de 150 familles croupissent dans le purgatoire. Pourtant, elles devaient être délocalisées et indemnisées, comme d’autres l’ont déjà été. Certains ménages sont même exclus, considérés comme installés dans une “zone rouge”.
Derrière ce blocage se cache le vil prix proposé par l’entreprise minière Tenke Fungurume Mining. Des sommes dérisoires qui ne pourraient pas couvrir leur réinstallation. ” Ils nous ont proposé peu d’argent. Insuffisant même pour payer une autre passerelle. C’est qui était impossible ” déplore une victime.

Jean-Pierre Kalenga Mupatayi, ministre provincial des affaires foncières agit en sapeur pompier. Le président de la commission provinciale de délocalisation calme les ardeurs. Bientôt une descente sera effectuée sur le lieu pour décanter cette situation moins aisée pour plusieurs familles damnées.
“Sur 2116 ménages qu’il y avaient, nous sommes restés avec 34 cas. Il y a une sous commission permanente autrement appelée commission de gestion des plaintes qui est restée sur place. Si jamais il y a des plaintes, ils sont en train d’enrégistrer. Nous avons suffisamment d’éléments, nous sommes en train de préparer une descente pour aller terminer avec 34 cas. Il y a d’autres personnes qui habitaient la zone rouge. Ça c’est un autre cas que nous sommes en train de nous préparer pour aller résoudre ça ensemble avec la société” a-t-il annoncé
Par ailleurs, Wangu RTV martèle ” les députés, membres de la commission de délocalisation, société civile et représentants de l’entreprise avaient effectué une mission conjointe. Un délai de 30 jours avait été fixé pour trouver une solution. Six mois plus tard aucune suite favorable”.
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