Ce Samedi 2 août 2025, le ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya, a officiellement lancé la 47e édition foraine de la Foire Internationale du Congo-Kinshasa (FICKIN).
Placée sous le thème “Foire de la paix et de l’unité nationale pour la stabilité des échanges commerciaux”, l’édition s’est ouverte avec faste, discours engagés, visite de stands et un optimisme palpable, à défaut d’être déjà visible dans les infrastructures.
Fidèle à son style volontariste, le ministre Paluku n’a pas manqué d’ambition : « Nous avons un délai de 36 mois pour moderniser entièrement la FICKIN », a-t-il déclaré. Le programme ? Rien de moins qu’un hôtel 5 étoiles, des parcs d’attractions rutilants et des sites d’exposition dignes des grandes métropoles.
Lors de sa tournée, le patron du commerce extérieur a salué la diversité des exposants congolais et étrangers, les saveurs de la gastronomie nationale et la vigueur de l’économie populaire. Dans les allées, on croise autant de vendeurs d’arachides que d’ambitions globales.
Le ministre Julien Paluku a également appelé les opérateurs économiques à “se rapprocher de la direction générale de la FICKIN pour souscrire”, comme on s’abonne à Netflix, mais pour les stands.
En coulisses, les techniciens du ministère ont déjà finalisé un projet de loi foraine. Une étape cruciale pour que les ballons gonflables, les manèges grinçants et les rêves de carrefour mondial reposent enfin sur une base juridique solide. Car à Kinshasa, on ne plaisante pas avec les foires : on les légifère.
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