Ce mercredi 17 septembre 2025, les habitants des quartiers Musonoie et KANINA, dans la ville de KOLWEZI se sont enfermés dans leurs maisons, dès les crépuscules. Des vives tensions ont éclaté, en debut de la soirée. Crepitement des balles, barricade de la chaussée Joseph Kabila, paralysie des activités. Des troubles attribués aux creuseurs artisanaux de la carrière Tshipuki.
À l’origine de cette atmosphère morose, l’éboulement meurtrier, du 14 septembre, dans sur le site Tshipuki. Le nombre des morts ne fait l’unanimité. Si la coopérative Maadini ya Maendeleo denombre 3 décès, les manifestant parlent des dizaines de personnes ayant perdu la vie dans cette catastrophe.
Selon AGORA MAG qui livre l’information, « Les creuseurs accusent la coopérative minière Maadini ya Maendeleo, gestionnaire du site, de minimiser le nombre des victimes». Un manque de considération, goûte qui a débordé le vase.
Près de deux heures, les creuseurs, meurtris, se sont affrontés aux éléments des Forces armées de la République et de police Nationale Congolaise, venus rétablir de l’ordre. De Musonoie au rond point cinquantenaire, jusqu’à l’arrêt KISIMA, vers le siège de l’Assemblée Provinciale, la situation a dégéné.
C’est la deuxième journée de la manifestation. Le mardi, la circulation entre kapata et centre ville commercial a été obstruée par les manifestants. Par ailleurs, suite à cette pression «l’ouverture imminente d’une enquête est annoncée par les autorités pour établir les responsabilités et apporter l’éclaircie sur le nombre des morts», Affirme la même source
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